jueves, 19 de abril de 2012

BIOGRAFIA DE UN DIAMANTE EN EUROPA: JEAN-CLAUDE ZYLBERSTEIN

Jean-Claude Zylberstein
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SOURCE:http://www.franceinter.fr/emission-le-grand-entretien-jean-claude-zylberstein Jean-Claude Zylberstein, né à Paris le 17 novembre 1938, est un avocat, journaliste et éditeur français. Biographie[modifier] Élevé dans une famille de petits commerçants d’origine juive et devant se cacher durant l’Occupation, Jean-Claude Zylberstein tire de la lecture du magazine L'Illustration un goût pour la littérature qui l’oriente d’abord plus vers des auteurs classiques (la Comtesse de Ségur, Jules Verne, Jack London, Alexandre Dumas) que vers les romans policiers. Après des études secondaires aux lycées Voltaire (Paris) et Lakanal (Sceaux), il suit d’abord des études scientifiques et obtient un certificat de physique, de chimie et de biologie. Il se réoriente ensuite en Droit mais n'obtiendra son diplôme d’avocat qu'en 1973. Dans l'intervalle sa passion pour les lettres l’a conduit à devenir un temps le secrétaire de Jean Paulhan, ce n'est donc pas pour ses compétences en droit d'auteur qu'il intégrera le milieu de l'édition. Ainsi, son premier travail dans l’édition consiste à lancer, pour le Cercle du livre précieux, le premier volume des œuvres complètes de Jean Paulhan. C'est d’ailleurs à cette occasion qu’il fait la connaissance de Guy Dumur, alors à la recherche de quelqu’un pour s’occuper d’une rubrique « romans policiers ». Tout en poursuivant ses collaborations épisodiques au Magazine littéraire, à France-Soir ou à Combat, il entre grâce à Guy Dumur au Nouvel Observateur en mai 1967. Là, outre les romans policiers, il assurera jusqu'en 1986, le plus souvent de façon anonyme (mais il reste dans l'ours du journal) la critique des disques de jazz. Ces activités vont lui ouvrir les portes de l'édition : d'abord lecteur chez Gallimard, il effectue ensuite un bref séjour aux Presses de la Cité qu'il quitte en 1970 pour reprendre-vivement encouragé par son beau-père le Professeur Bernard Halpern- ses études de droit ayant ainsi découvert « sur le tas »les domaines - droit d'auteur et droit de la presse - dont il fera ses spécialités. Devenu avocat à la cour d’appel de Paris à partir de 1973, il fera son stage chez Georges Kiejman et il va plaider principalement dans des affaires de diffamation et de vie privée, et ponctuellement dans des affaires de plagiat. Mais sa passion sera la défense des créateurs : de Salman Rushdie à Françoise Sagan, d'Yves Navarre à Daft Punk ou la succession de Jacques Brel. Conseiller juridique de la Société des lecteurs de Jean Paulhan à partir de 1977, il est aussi, à partir de 1980, aux comités juridiques de la Société des gens de lettres (SGDL) et de la SACD. Avant même de s'inscrire au barreau de Paris, il entame une carrière de conseiller littéraire au Le Livre de poche de 1970 à 1975, puis aux éditions Champ libre[1] de 1973 à 1977 où il dirige la collection de science-fiction "Chute libre". Mais sa rencontre dès 1970 avec le directeur général du groupe livres d’Hachette, Bernard de Fallois, qui cherchait alors un conseiller littéraire pour le livre de poche policier, l’amènera en 1980 à travailler pour les éditions 10/18 au sein du groupe des Presses de la Cité dont Fallois ayant quitté Hachette est devenu le directeur général et où il le suit pour s'occuper de littérature étrangère chez Julliard à partir de 1975 (il y fera notamment publier Italo calvino, Primo Levi, Nabokov et Joan Didion). Le meilleur de sa carrière d'éditeur est maintenant devant lui : avec Christian Bourgois – dont il est conseiller littéraire pour sa propre maison d’édition –, il oriente sa stratégie éditoriale vers la réédition d’œuvres oubliées et l’ouverture à la fiction romanesque étrangère. Il lance ainsi l’année même de son arrivée une nouvelle collection (« Domaine étranger ») afin de faire (re)découvrir les meilleurs textes de la fiction internationale contemporaine. Deux ans plus tard, il lance une autre collection policière, « Grands détectives », pour publier des auteurs inédits (tels Ellis Peters, Lilian Jackson Braun, Arthur Upfield, Paul C. Doherty ou Robert van Gulik) ou quelque peu oubliés (comme Dashiell Hammett, William Irish). Mais il a aussi l’idée d’y proposer l’image d’un « héros positif anti série noire [...] qui ramène l’ordre, dans un monde, où le crime a produit une espèce de chaos ». Cette nouvelle direction l’oblige alors à quitter ses fonctions chez Julliard d’autant plus que, l’année précédente, il est devenu chargé de cours en droit du cinéma à Paris I – Sorbonne. En 1986, il quitte ses fonctions universitaires et abandonne sa collaboration au Nouvel Observateur où il a continué d'assurer la critique des disques de jazz. Il va alors entrer, pour huit ans, au Comité de Rédaction de Globe. Plus tard il figurera au Comité de rédaction de La règle du jeu la revue de Bernard-Henri Lévy et participera à l'éphémère revue Le Lecteur de Samuel Brussel. Déjà promu dans les ordres des Arts et lettres et du Mérite, il a reçu la croix d'officier de la Légion d'honneur des mains d'Hubert Védrine, alors Ministre des Affaires étrangères au Palais d'Orsay en septembre 2000. Aujourd'hui son cabinet est renommé pour ses compétences dans l'ensemble des industries culturelles : édition de livres sous ses divers aspects, audiovisuel, musique, arts graphiques. Zylberstein est membre des conseils d'administration de l'International Association of Entertainment Lawyers, de la branche française de l'ALAI et du comité scientifique de la revue Communication, commerce électronique. Par arrêté du 1er janvier 2007, le Ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, l'a promu Commandeur dans l'Ordres des Arts et des Lettres en sa qualité d'avocat à la cour d'appel de Paris et de directeur de collections littéraires. Fin mars 2007, à l'occasion du Salon du Livre, Zylberstein crée aux Éditions Tallandier une nouvelle collection au petit format « Texto » sous-titrée « le goût de l'histoire » (l'éditeur lui a offert un site internet) consacrée à l'Histoire comprenant notamment des rééditions d'ouvrages devenus introuvables comme Histoire de France de Jacques Bainville, l'autobiographie de jeunesse de Winston Churchill Mes jeunes années et la reprise de textes fondamentaux comme Des hommes ordinaires de C. Browning ou La chute de Constantinople de S. Runciman, ainsi qu'un Sénèque de Paul Veyne, ou encore la Treizième Tribu d'Arthur Koestler. Début 2009, Zylberstein a été promu Commandeur de l'Ordre national du Mérite par le Ministre de la Culture et de la communication Christine Albanel. Les insignes de cette distinction lui ont été remis le 9 mars 2009 par M. Guy Canivet, Membre du Conseil constitutionnel, Premier président (h) de la Cour de Cassation, dans les salons du Conseil. Pour la rentrée 2010, C. Zylberstein lance aux Editions Les Belles Lettres une collection d'essais intitulée "le Goût des Idées". Parmi les premiers titres figurent "Les Somnambules" d'Arthur Koestler,"Entretiens de Claude Levi Strauss avec Georges Charbonnier", "La nature du pouvoir" de Luciano Canfora. A paraître en septembre 2010 : Le coup d'état permanent de François Mitterrand, Walter Benjamin de Jean-Michel Palmier. Suivront Mon Kafka d'Alexandre Vialatte et Langage et Silence de George Steiner. Références[modifier] 1. ↑ Éditions Champ Libre, Correspondance Vol. 2 (1981) Liens externes[modifier] * Les collections 10/18 dirigées par J.-C. Zylberstein Discours de Renaud Donnedieu de Vabres à la remise des insignes de commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres à J.-C. Zylberstein
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